La montagne : lieu de résistance aux règles de l’Académie des beaux-arts et thème de prédilection des artistes de la modernité au tournant du siècle

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9 juin 2020

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Véronique Richard-Brunet, « La montagne : lieu de résistance aux règles de l’Académie des beaux-arts et thème de prédilection des artistes de la modernité au tournant du siècle », Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, ID : 10.4000/books.cths.11307


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Les artistes de la fin du xixe siècle sont liés au concept de modernité qui émerge, dès 1850, pour désigner les changements survenus après la révolution industrielle. La modernité est perçue comme la manifestation d’un mode de pensée, de vie et de création, basé sur le changement, et non plus sur les traditions esthétiques de l’Académie des beaux-arts. Bien des artistes, refusant d’adapter les œuvres des anciens au goût contemporain, vont refonder les principes de la création sur leur propre vision du monde, liée à leur terre d’origine. La montagne, et plus particulièrement, la Sainte Victoire, peinte par Cézanne, va symboliser ce postulat émergeant, en devenant le lieu de résistance aux institutions. Matisse, puis Picasso, reprennent cette posture en quittant Paris pour peindre dans le sud, en induisant un autre rapport à la nature. À leur suite, les artistes d’Allemagne, Kandinsky, Klee, face aux Alpes, vont modifier leur perception du monde, pour « re-créer » les formes selon un processus mental qui évoluera jusqu’à l’abstraction.

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