Entre latin, français et langue d’oc : le notaire et son client (Provence, xve-xvie siècles)

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13 novembre 2018

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Gabriel Audisio, « Entre latin, français et langue d’oc : le notaire et son client (Provence, xve-xvie siècles) », Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, ID : 10.4000/books.cths.1254


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Les actes notariés présentent, entre autres, une difficulté liée à la communication entre le notaire et son client. Les notaires provençaux pratiquaient trois langues pour la rédaction de leurs actes : le latin, langue la plus utilisée au Moyen Âge, le provençal, le français, obligatoire à partir de l’ordonnance de Villers-Cotterêts de 1539. Quant à leurs clients, tout en étant frottés de latin à l’église et de français par l’administration, ils s’exprimaient d’oc. La traduction s’imposait donc dans les deux sens : du client parlant d’oc au tabellion qui en assurait la mise en forme, latine et plus tard française mais aussi de l’acte établi dont la lecture était obligatoire au client, qui n’y entendait goutte, ignorant à la fois ces langues officielles et le langage juridique. La confiance s’avérait ici indispensable. La consultation de quelque 2 000 registres, soit environ 500 000 actes, témoignant d’une pratique notariale très courante alors dans le Midi, révèle, que ce passage de l’oral à l’écrit pouvait entraîner quelques problèmes, notamment pour l’identification des personnes et des lieux, d’où hésitation, doute et parfois erreur du notaire et donc du chercheur.

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