Être policier en France : un savoir professionnel singulier (fin xixe siècle)

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18 janvier 2021

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Dans des mémoires publiés à la Belle Époque, l’inspecteur de police parisien Rossignol soutient qu’« il n’y a pas d’apprentissage pour les agents de la Sûreté. On s’en rapporte à leur flair et à leur intelligence ». Les qualités du policier seraient donc innées et le métier de police ne pourrait faire l’objet d’aucun enseignement. Pourtant, au même moment, des cours sont dispensés au service de l’Identité judiciaire de la préfecture de police de Paris et, en 1901, est créée une école des officiers de la gendarmerie. La vision de Rossignol est ainsi à contre-courant des évolutions mises en œuvre au sein des forces de l’ordre françaises. La transmission des savoirs policiers demeure un angle mort d’une historiographie pourtant dynamique. Plus largement, demeurent sous-estimées la police judiciaire, la police administrative ou le maintien de l’ordre comme des activités qui s’apprennent, des savoirs qui se transmettent, des pratiques qui se perpétuent ou se transforment.

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