L’autorité coloniale entre réel et virtuel : moissons, transhumance, interdictions et transgressions en Algérie (1935-1950)

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17 novembre 2021

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Isabelle Chiavassa, « L’autorité coloniale entre réel et virtuel : moissons, transhumance, interdictions et transgressions en Algérie (1935-1950) », Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, ID : 10.4000/books.cths.15955


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L’autorité administrative a coutume de prescrire, d’interdire, de fixer des limites. Dans la réalité, ces injonctions restent dénuées d’effet. Un cas particulier de ce décalage entre virtuel, prescrit par l’État, et réel, constaté dans une Algérie colonisée fait l’objet de l’article, à partir de fonds des Archives nationales d’outre-mer. L’administration coloniale (gouverneur général, préfet, sous-préfet) gère les espaces et le temps des transhumances du Sud et de l’Est algérien vers le Nord, où des tribus emmènent leurs troupeaux d’ovins et de chameaux à la recherche des hautes plaines, de mars à juin, avant le retour en septembre. Elle tente d’encadrer cette transhumance et de protéger les cultures des ravages causés par les troupeaux. Ces injonctions ne sont pas toujours respectées. Les moyens qu’elle utilise restent inefficaces : exemple typique d’un cas général, celui des difficultés rencontrées sur le terrain par l’administration coloniale, celui de l’ineffectivité de la norme.

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