10 mai 2022
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Jean-Pierre Chaline, « Un cimetière pour les animaux ? », Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, ID : 10.4000/books.cths.16111
Si le xixe siècle a vu naître le cimetière actuel, avec ses tombeaux durables perpétuant le souvenir des défunts, l’idée d’en étendre la pratique à des animaux familiers se concrétise en 1899 avec la fondation du premier « cimetière pour chiens » à Asnières-sur-Seine. Autour du monument élevé à Barry – sauveteur de quarante personnes au col du Grand-Saint-Bernard –, de multiples tombes animales, de chiens, de chats, etc. vont se déployer, copiant en réduction celles des humains. Fleurs, épitaphes ou photographies du fidèle compagnon y témoignent du rapport singulier établi entre l’animal et l’homme. Sur ce modèle, des dizaines de cimetières animaliers existent aujourd’hui en France.