La question de l’animal de compagnie au prisme des animaux apprivoisés au xviiie siècle

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10 mai 2022

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Clotilde Boitard, « La question de l’animal de compagnie au prisme des animaux apprivoisés au xviiie siècle », Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, ID : 10.4000/books.cths.16146


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Cet article pose la question de l’éclosion du statut de l’animal de compagnie au xviiie siècle à travers le sort des multiples animaux apprivoisés. En marge des animaux communs, les foyers accueillent des singes, oiseaux, écureuils et autres. En témoignent des sources variées : annonces de presse, traités d’élevage, écrits naturalistes, portraits ou certains récits personnels. Cette contribution s’interroge sur les usages non utilitaires, de l’amusement à l’esthétique, de ces animaux qui n’ont pourtant pas de statut propre. Leurs propriétaires appartiennent plutôt à des catégories sociales supérieures. Cependant, ces animaux sont de plus en plus présents dans diverses couches sociales, notamment dans les milieux populaires urbains. Ces animaux familiers, considérés plus ou moins à tort comme des attributs féminins, sont de plus en plus estimés. Leur valeur affective provient ainsi de leur usage. À l’inverse, une sensibilité croissante remet en cause l’utilisation de ces bêtes, devenues, par là même, principalement compagnons des hommes.

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