13 novembre 2018
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Monique Gros, « Astronomes « professionnels » et « amateurs », du xviiie siècle à nos jours », Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, ID : 10.4000/books.cths.2699
L’astronomie, science d’observation et d’analyse, a très souvent été le fait d’amateurs éclairés ; la bibliographie d’astronomie par Lalande (1732-1807), publiée à Paris en 1803, les Mémoires de l’Académie Royale des sciences, le Journal des Sçavans, les Philosophical transactions of the Royal Society et autres journaux savants présentent des observations ou des hypothèses effectuées par des « non » professionnels (même si la notion de professionnels est à cette époque, comme l’ont montré des chercheurs historiens des sciences, moins définie qu’à l’époque contemporaine). Les associations d’astronomes, qui regroupent des astronomes professionnels et amateurs, voient le jour au xixe siècle. En France, la Société Astronomique de France est ainsi créée en 1887 par Camille Flammarion (1842-1925) ; des Sociétés scientifiques Flammarion essaiment à l’étranger et en province. De nos jours, à côté des activités institutionnelles affectées aux astronomes/astrophysiciens, des programmes d’observation associent les astronomes « amateurs », soit à titre individuel ou soit dans le cadre d’un programme collectif. Plus généralement, par le biais de quelques personnalités, cet article abordera les relations entre les astronomes, académiciens et autres, les observatoires ou ces derniers ont effectué leurs observations ; les sociétés d’astronomes professionnels et amateurs ainsi que quelques programmes d’observation impliquant la participation de tous seront précisés.