Transmettre le savoir à travers la traduction : interprètes européens et chinois auprès de la main-d’œuvre chinoise employée en France pendant la Première Guerre mondiale

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5 juin 2019

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Yuan Hua Liu-Honvault, « Transmettre le savoir à travers la traduction : interprètes européens et chinois auprès de la main-d’œuvre chinoise employée en France pendant la Première Guerre mondiale », Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, ID : 10.4000/books.cths.5397


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Entre 1917 et 1919, 40 000 ouvriers chinois travaillent sur le front français pour les Français, et 100 000 pour les Britanniques dans le cadre de travaux militaires liés à la Grande Guerre. Les employeurs français et britanniques ont rapidement constaté que la barrière de la langue constituait un obstacle à la productivité, notamment pour la main-d’œuvre non qualifiée. La communication propose d’examiner le rôle des interprètes auprès de la main-d’œuvre chinoise dans cette transmission des ordres et instructions émanant de l’employeur ou de ses préposés. De manière plus large, ces interprètes ne sont pas seulement chargés de traduire, mais aussi de favoriser l’esprit d’équipe et d’aider à classer les tâches par degrés d’urgence. Pour améliorer la communication avec ces ouvriers, on organise des réunions d’information et des cours. On s’interrogera sur le choix de la langue enseignée et les outils de travail choisis, notamment un livret de phrases bilingues anglais-chinois élaboré pour aider les officiers anglais. Comme la plupart des ouvriers chinois sont des paysans dépourvus d’instruction, beaucoup d’efforts sont déployés de part et d’autre pour assurer la coexistence de valeurs culturelles différentes. Cette étude est issue de recherches menées dans le cadre de la préparation d’une thèse de doctorat sous la direction de Michel-Pierre Chélini à l’université d’Artois, « Travailler pour les Alliés en France pendant la Grande Guerre : les salariés chinois et l'économie militaire, 1916-1919 ».

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