Les étangs de Grandmont : aménagement et exploitation hydrauliques des monts d’Ambazac (Haute-Vienne)

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18 juin 2019

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Christophe Cloquier, « Les étangs de Grandmont : aménagement et exploitation hydrauliques des monts d’Ambazac (Haute-Vienne) », Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, ID : 10.4000/books.cths.5670


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Avec un relief modeste, les monts d’Ambazac (Haute-Vienne) livrent des paysages vallonnés parsemés d’étangs relativement vastes. Caractérisés par un substrat granitique, ils présentent toutefois une opposition manifeste entre des versants drainés et des vallons humides dépourvus, le plus souvent, de ru ou ruisseau. Forts de ces caractéristiques géomorphologiques et géographiques, ils conservent cependant les vestiges et traces d’importants aménagements anthropiques. Initialement repérés et identifiés lors de prospections archéologiques terrestres, les étangs de la vallée de Grandmont livrent, au fil de campagnes successives de travaux subaquatiques et terrestres, de multiples éléments, révélateurs de leur importance, dans un paysage de montagne modifié. Ainsi, les neuf étangs repérés et en cours d’étude s’avèrent être des plans d’eau artificiels, retenus par d’imposantes et puissantes digues en blocs de granit, majoritairement surmontées d’une chaussée carrossable ou d’une route. Attribués aux moines de l’abbaye-mère de Grandmont (xiie siècle), ces étangs formaient un ensemble conséquent qui s’étire sur près de 2 km de long. Alimentés par les eaux nivales et pluviales, ils recevaient également les eaux des étangs établis en amont. Ainsi, en fonction de la hauteur d’eau et de la période considérée, ils permettaient aussi l’irrigation des pentes herbeuses des vallons au fond desquels ils furent aménagés. Toutefois, certains étangs, à l’image de l’étang des Sauvages, furent dotés d’un réseau de captage des eaux, repéré lors de prospections aériennes par drone.

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