13 novembre 2018
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Agnès Penot, « La maison Goupil et la globalisation du marché de l’art au xixe siècle », Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, ID : 10.4000/books.cths.680
Entre 1829 et 1919, la maison Goupil fut l’une des galeries d’art les plus prestigieuses du monde. La stratégie commerciale réussie de la société s’appuya principalement sur le développement d’un réseau international de succursales et de comptoirs pour disséminer ses millions d’estampes et quelque 32 000 peintures. L’implantation de succursales et le développement de partenariats, ainsi que l’organisation d’expositions temporaires dans ses différents locaux et la participation à des manifestations publiques de grande envergure comme les expositions universelles, a assuré le passage d’un simple magasin de vente à la participation – voire la constitution – d’un réseau d’interactions entre les acteurs internationaux du marché. Cette étude montre que, outre la solidité de sa réputation, la politique de réseaux de la maison Goupil a déterminé sa prospérité, préservé sa longévité et sa position privilégiée sur les marchés, ainsi que garanti la pérennité de son nom dans l’histoire de l’art et l’histoire en général.