Des animaux, des vignes, des humains : correspondances naturelles

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29 janvier 2020

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Les animaux font partie intégrante de la pratique des vignerons « nature ». Le cheval du labeur a repris une place de choix dans le labour de la terre : il arpente désormais les vignes sous le statut de collaborateur de l’humain. Il s’agit pour eux de mettre en œuvre un dialogue des sens qui, au-delà de la praxis, doit entrer en résonance avec le végétal. Ânes, moutons, vaches, abeilles participent également à l’équilibre de l’écosystème des vignes, du point de vue biologique autant que symbolique. Ces échanges fonctionnent du vivant des animaux mais aussi après leur mort puisque certains organes ou attributs servent d’enveloppes pour l’élaboration de composts, lesquels seront reversés à la terre et au végétal sous forme d’humus. Cette chaîne biologique dans laquelle l’humain prend sa place s’inscrit dans une dimension holiste au regard de la nature et développe un système de correspondances fondé sur des formes de communication infraverbale qui invitent à repenser la notion de domesticité.

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