Étude

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19 mars 2018

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Bruno Foucray et al., « Étude », Éditions de la Bibliothèque nationale de France, ID : 10.4000/books.editionsbnf.2986


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Le trésor de Vignacourt a été trouvé fortuitement en 2002. Les inventeurs ont eu le bon réflexe de déclarer leur découverte sans procéder, comme c’est presque systématiquement le cas, au nettoyage des monnaies. Cet ensemble a donc pu être étudié méthodiquement, ce qui s’est révélé essentiel dans la compréhension de sa constitution. Il était formé de deux blocs distincts, originellement enveloppés chacun dans une pièce de tissu, l’un presque entièrement constitué de monnaies d’Amiens, et l’autre où dominaient des monnaies d’Orléans et de Montreuil-sur-Mer. Au total, il contenait 1 237 deniers, 254 demi-deniers et 32 oboles du xie siècle. Il contenait des monnaies royales inédites de Montreuil-sur-Mer et Senlis au nom de Philippe Ier, ainsi que des féodales de Mantes, d’Arras et « à l’hexagramme ». Les études caractéroscopiques ont permis de mettre en évidence les modes de fonctionnement d’ateliers royaux comme Montreuil-sur-Mer, épiscopaux mais de mouvance royale comme Orléans, et féodaux comme Amiens. Ce trésor a aussi permis de mettre en lumière une politique délibérée de production de deniers coupés qui se substituent à l’émission des oboles dans plusieurs ateliers sous le contrôle direct ou indirect du roi, dans la seconde moitié du règne d’Henri Ier et au début de celui de Philippe Ier.

The Vignacourt hoard was found accidentally in 2002. The finders had the good sense to declare their discovery before proceeding, others almost always do, to clean the coins. It has thus been possible to study this hoard methodically, which has proven to be essential in understanding its original disposition. It consisted of two distinct blocks, each originally wrapped in a piece of cloth, one almost entirely composed of coins of Amiens and the other dominated by coins of Orleans and Montreuil-sur-Mer. Altogether it contained 1237 deniers, 254 half-deniers and 32 obols of the 11th century. It contained unknown royal coins of Philip I from Montreuil-sur-Mer and Senlis and feudal mints of Mantes, Arras and with “hexagram”. The die-studies have highlighted the operating methods in royal mints such as Montreuil-sur-Mer, or episcopal and feudal mints such as Orléans and Amiens. The study has also highlighted a deliberate policy of producing cut deniers in place of issuing obols in several mints under the direct or indirect control of the king, in the second half of the reign of Henri I and the beginning of that of Philippe I.

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