16 juin 2016
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Alexis Lacroix, « Postface. Grossman et le « reste d’Israël » », CNRS Éditions, ID : 10.4000/books.editionscnrs.8233
L’écrivain israélien Aharon Appelfeld a dit un jour que les romanciers russes savaient « aimer leur peuple, leurs douleurs et leurs blessures ». Vassili Grossman, né en 1905 dans l’une des capitales juives de l’Ukraine – Berditchev – et mort à Moscou en 1964, n’aimait pas seulement son peuple. Dans la Russie stalinienne, il a bâti une œuvre qui exhale le chant secret de ceux qui, face au nouveau servage stalinien, voulurent croire encore en quelques valeurs humaines fondamentales. Mais jusqu’...