The king, the law and the priests in a South Indian Temple

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17 janvier 2023

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Christopher J. Fuller, « The king, the law and the priests in a South Indian Temple », Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, ID : 10.4000/books.editionsehess.17741


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Résumé En Fr

At the Mīnākṣī Temple in Madurai, Tamilnadu, the priests are divided into two ranked groups: the Vikkira Pāṇṭiyas and Kulacekaras. Rights to perform different types of ritual belong to individual priests and are inheritable. In the late 19th century, a Kulacekara priest willed his rights to a man belonging to neither of the two groups. This will was judged legally valid and in the end some of the Kulacekara priest’s rights were inherited by priests of the Tirucculi group, who had no traditional connection with the Mīnākṣī Temple. The role of the Hindu king and his relationship with the deities and priests, as well as the modem law on priestly rights, are discussed in order to explain why the Tirucculi priests, although legally entitled to their rights in the Temple, are regarded by other priests as illegitimate usurpers by reference to the ’ traditional ’ kingly past. A conclusion sets the impact of the law upon the priests in its broader context and notes a paradoxical outcome.

Le clergé du temple de Mīnākṣī à Madurai (Tamilnadu) se répartit en deux groupes ordonnés : les Vikkira Pāṇṭiya et les Kulacekara. Les droits afférents à la célébration de certains rituels appartiennent à des individus et se transmettent héréditairement. Pourtant, à la fin du xixe siècle, un prêtre Kulacekara légua ses droits à un homme qui n’appartenait à aucun des deux groupes. Le testament fut reconnu juridiquement valide et eût pour conséquence l’entrée d’une nouvelle catégorie de prêtres, les Tirucculi, qui n’avaient aucun rapport traditionnel avec le temple de Mīnākṣī. Cet article discute successivement le rôle du roi hindou, sa relation avec les divinités et les prêtres, et la juridiction moderne des droits des prêtres. Il explique comment, par référence à la royauté traditionnelle, les prêtres Tirucculi sont encore considérés par les autres prêtres comme des usurpateurs. La conclusion évalue l’impact général qu’eut la nouvelle législation sur les prêtres et fait observer son effet paradoxal.

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