Ce que le genre fait aux personnes

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26 juin 2020

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Cécile Barraud et al., « Ce que le genre fait aux personnes », Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, ID : 10.4000/books.editionsehess.20357


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Comment échapper à l’alternative entre étudier l’individu (universel mais asexué) ou les rapports hommes-femmes (sexués mais séparés) ? En apercevant que la distinction masculin/féminin n’est pas une simple différence : elle ne désigne aucune propriété substantielle, aucun attribut identitaire de l’individu. C’est pourquoi de plus en plus d’études en sciences sociales tiennent à définir le « genre » non pas comme un attribut des personnes, mais comme une modalité des relations. Les auteurs de ce livre ne se revendiquent pas d’une théorie commune. Mais tous questionnent les conceptions du genre trop dépendantes des représentations occidentales modernes. Il ne va pas de soi de considérer l’individu comme un être composé de deux entités, «un moi» et «un corps». En nous incitant à renouer avec les ambitions d’une véritable anthropologie comparative, ils montrent qu’étudier le genre c’est revenir aux fondamentaux de nos disciplines. Toujours et partout, ce qui est en jeu à travers le genre n’est jamais simplement ni «l’esprit», ni «le corps», mais cet être vivant capable d’agir et de pâtir à la manière des humains, dont chaque société construit sa propre représentation: la personne. Comment échapper à l’alternative entre étudier l’individu (universel mais asexué) ou les rapports hommes-femmes (sexués mais séparés) ? En apercevant que la distinction masculin/féminin n’est pas une simple différence : elle ne désigne aucune propriété substantielle, aucun attribut identitaire de l’individu. C’est pourquoi de plus en plus d’études en sciences sociales tiennent à définir le « genre » non pas comme un attribut des personnes, mais comme une modalité des relations. Les auteurs de ce livre ne se revendiquent pas d’une théorie commune. Mais tous questionnent les conceptions du genre trop dépendantes des représentations occidentales modernes. Il ne va pas de soi de considérer l’individu comme un être composé de deux entités, « un moi » et « un corps ». En nous incitant à renouer avec les ambitions d’une véritable anthropologie comparative, ils montrent qu’étudier le genre c’est revenir aux fondamentaux de nos disciplines. Toujours et partout, ce qui est en jeu à travers le genre n’est jamais simplement ni « l’esprit », ni « le corps », mais cet être vivant capable d’agir et de pâtir à la manière des humains, dont chaque société construit sa propre représentation : la personne.

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