Où l’on revient sur la monnaie de fer spartiate

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29 juin 2017

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Claudia Montepaone, « Où l’on revient sur la monnaie de fer spartiate », Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, ID : 10.4000/books.editionsehess.2186


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Sur la trace des thèses de Wilamowitz et de son étroite connexion avec les objets liés aucontexte sacrificiel, Laum proposait de considérer aussi le drepanon (faucille) offert par les initiés dans le culte spartiate d’Artémis Orthia Tauropolos, – ainsi que l’obelos (épieu), le tripous (trépied), la pelekus (hache à double empenne) dans d’autres cultes – comme des signes prémonétaires puisqu’objets de culte. En effet, la faucille, liée au culte d’Artémis Tauropolos et donc au sacrifice des taureaux, serait attestée, suivant la reconstruction souvent forcée du chercheur, par une documentation crétoise et mycénienne, fournie pour l’essentiel par des cultes de l’Asie Mineure, relatifs à des divinités taurines de contexte pré-grec. Malgré l’absence démontrée de fondement de certaines connexions reconstructives, son hypothèse concernant l’objet sacrificiel faucille conserve, ainsi que le signalait déjà Édouard Will, un grand intérêt heuristique, incitant à une vérification dans le contexte cultuel et culturel le plus proche de celui qu’avait identifié Laum, c’est-à-dire celui d’Artémis Taurique.

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