Ecological transitions and the changing context of women’s Work in tribal India

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11 octobre 2022

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Geeta Menon, « Ecological transitions and the changing context of women’s Work in tribal India », Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, ID : 10.4000/books.editionsehess.25528


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Résumé En Fr

Work is, in this article, given a broad definition, to include all activities directly or indirectly related to human struggle with the material world. However, the focus in this context, is on work among the tribal population of India (particularly the Eastern State of Orissa) who have directly depended on nature for their survival. Work among them has been traditionally manifested in a series of activities relating to food procurement, protection of territories and life, and child-bearing/rearing. While nature, especially the forests in which the tribals resided, played a major role in the first two, its role has been more indirect in the last, reflected in the organisation of time to ensure the fulfilment of child-rearing, carrying of small children to the work place, prevention and cure of diseases through the use of herbal medicines, etc. The article attempts to show the close relationship between the tribal population and the forest, which goes far beyond the question of mere economy, to encompass their cultural and religious identities, social customs and even entertainment.Women had a very major role to play in the traditional tribal economy and hence, the discussion of work revolves mainly around them in this article. They are, in other words, projected as the main ‘actors’ in the work sphere.The traditional tribal socio-cultural and economic structures have undergone a major change due to the destruction of forests which are primarily a consequence of the industrialisation process that has given a great commercial value to the resource. This process has, in view of the close people and forest relationship, not merely destroyed the source of tribal survival, but also struck at the roots of their socio-cultural systems. Needless to say, this has changed the entire structure of tribal work organisation. With no viable alternatives, they are still forced to cling to some of the aspect of their economic tradition. These are primarily the women’s activities. The strains that are placed on women in this process of change are the main focus of discussion in the paper.

Le travail est ici envisagé dans un sens large qui englobe toutes les activités humaines liées de près ou de loin à la lutte avec le monde naturel. L’objet de cet article est le travail chez les tribaux de l’Inde (en particulier de l’État d’Orissa) qui dépendent directement de la nature pour leur survie. Le travail se traduit pour eux par un éventail d’activités qui va de la collecte de nourriture à la défense de leur territoire et de leur vie, en passant par le maternage et l’« élevage » des enfants. Si la forêt, leur habitat, joue un rôle primordial dans les deux premières activités, son rôle est plus indirect pour la dernière : il s’agit du portage des enfants en bas âge jusqu’au lieu de travail, et d’assurer les soins à donner pour prévenir ou guérir les maladies grâce aux herbes médicinales. Cet article cherche à montrer la relation étroite qui existe entre les tribaux et la forêt et qui, au-delà de la question de la seule économie, englobe leur identité religieuse et culturelle, leurs coutumes sociales et même festives.Les femmes jouaient dans l’économie tribale traditionnelle un rôle majeur. Dans le monde du travail, elles sont les acteurs principaux.La destruction des forêts, entraînée par le processus d’industrialisation qui a commercialisé cette ressource, a bouleversé les structures tribales traditionnelles, sur les plans socio-culturel et économique. Compte tenu des liens étroits entre la forêt et ses habitants, ce processus a non seulement détruit les sources de la survie tribale, mais aussi frappé à la racine tout un système socio-culturel. L’organisation du travail tribal en a été entièrement modifiée. Néanmoins, faute de solution de rechange, certains traits subsistent de l’économie traditionnelle, surtout dans les activités féminines. Les contraintes qui pèsent sur les femmes dans ce processus de transformation font l’objet de cet article.

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