Dynamics of the person in the worship and sorcery of Malabar

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16 mars 2022

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This essay attempts to characterize some basic propositions on the cultural construction of personhood as these relate to various models of ritual worship and spirit possession in Northern Kerala, or Malabar. Four ritual forums are considered in order to provide comparative data on both institutional worship and possession from both ends of the caste spectrum: the folk-worship of teyyam deities and the exorcism of demons are sketched among the lower castes, and then the orthodox image worship and corresponding rites of exorcistic sorcery are treated among Brahmans. The article argues that certain common propositions on the nature and interaction of persons–both human and divine–seem evident in what is asserted and enacted in these ritual contexts. Persons are revealed to be both multiplex and partible in their constitution, and therefore fluidly dynamic in their interactions, constitutions, and reconstitutions across varied states and concrete embodiments. Persons further vary as to their relative abilities both to perdure in these states and to encompass or subordinate other orders of beings. The nature of personhood thus further exhibits complex dimensions of power, but I argue that these leave the social order riven in unresolved conflicts and tensions that feature the caste order itself, as the partial legacy of its historical formation in Medieval Kerala.

Cet essai tente d’élaborer un certain nombre de propositions élémentaires concemant la construction culturelle de la personne, telles qu’elles découlent de divers modèles de culte et de possession dans le Nord du Kerala, ou Malabar. Quatre types de rites sont pris en considération, afin de fournir des données comparatives à la fois sur le culte institutionnel et sur la possession, aux deux poles de la société des castes : d’un côté, le culte populaire rendu aux divinités du teyyam et l’exorcisme de démons sont esquissés pour les castes de bas statut ; de l’autre, le culte orthodoxe des images et les rites correspondants de la sorcellerie d’exorcisme sont traités parmi les Brahmanes. La thèse soutenue dans cet article est que certaines propositions communes concernant la nature et l’interaction des personnes – à la fois humaines et divines – sont apparentes dans ce qui est affirmé et mis en acte lors de ces contextes rituels. Les personnes se révèlent à la fois multiples et morcelées dans leur constitution, et donc dynamiques et fluides dans leurs interactions, leurs élaborations, et leurs réélaborations à travers diverses métamorphoses et incorporations. La personne, en outre, varie dans sa capacité à perdurer dans ces états et à englober ou subordonner d’autres catégories d’êtres. De par sa nature, elle manifesto ainsi des dimensions complexes de pouvoir qui, de mon point de vue, laissent l’ordre social déchiré en conflits non résolus et en tensions impliquant l’ordre des castes même, héritage partiel de la formation historique de ce dernier dans le Kerala médiéval.

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