Soil, self, resistance: late-modernity and locative spirit possession in Kerala

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16 mars 2022

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Yasushi Uchiyamada, « Soil, self, resistance: late-modernity and locative spirit possession in Kerala », Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, ID : 10.4000/books.editionsehess.26337


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Résumé En Fr

I present a place-centred and low-caste view of spirit affliction/possession with reference to person-kuṭumpam (descent group)-soil continuity and interaction in late-modern Kerala, where previous boundary processes have been subjugated to a new set of boundary processes that mixed-up what was formerly unmixable. The person-kuṭumpam-soil consubstantiality, which is expressed in mortuary rituals, contradicts with the modern praxis of people-state-land relations. The new rich have been moving into the border areas of the village, which was formerly inhabited exclusively by Untouchables, and which was believed to be a dangerous place where ghosts and malevolent deities wandered. I present a case history of an Īḻava moneylender’s wife, whose body was possessed by Untouchable ancestors. I use thematically related case histories of spirit affliction and possession as a ‘window’ that provides a glimpse into the ways in which multiple boundary processes constitute person, self and territory in the late-modern context.

La possession/affliction est ici envisagée dans son rapport à la notion de lieu – en l’occurrence, celui de castes de bas statut. Ce point de vue renvoie à la continuité et à l’interaction entre personnes, kuṭumpam (groupe de filiation) et sol, dans un Kerala « de la modernité tardive » ou les anciennes modalités de bornage sont soumises à un ensemble de nouvelles règles aboutissant à mélanger ce qui, autrefois, ne pouvait l’être. La consubstantialité de la personne, du kuṭumpam et du sol, qui s’exprime dans les rituels funéraires, entre en contradiction avec les pratiques actuelles qui consistent à établir des relations en termes de peuple, d’État et de propriété privée. Les nouveaux riches sont venus occuper les franges du village, auparavant habitées exclusivement par des Intouchables et réputées dangereuses, ou errent fantomes et divinites malveillantes. L’étude de cas relatée ici présente la femme d’un prêteur d’argent Īḻava, dont le corps était possédé par des ancêtres Intouchables. Dans cette thématique, j’ai recours à divers récits d’affliction et de possession par des esprits, comme à une « fenêtre » donnant un aperçu des multiples processus de démarcation qui sont constitutifs de la personne, du Soi, et du territoire dans le contexte de la « modernité tardive ».

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