19 décembre 2017
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Oscar Sarlo, « Les particularités du constitutionnalisme uruguayen et ses faiblesses institutionnelles », Éditions de la Maison des sciences de l’homme, ID : 10.4000/books.editionsmsh.10699
Les Constitutions d’Amérique latine connaissent des faiblesses institutionnelles, notamment en raison de coups d’État et de réformes constitutionnelles répétés. En Uruguay, les choses furent différentes.Très influencée par celles de ses voisins, la Constitution uruguayenne de 1830 n’était rien de plus qu’un « agenda politique ».En fait, l’Uruguay a été le premier pays d’Amérique latine à intégrer, dans la Constitution de 1830, l’existence des partis politiques, qui ont joué un rôle clé dans l’histoire politique uruguayenne.Concernant le contrôle de constitutionnalité, l’Uruguay est le dernier pays à institutionnaliser une Cour suprême. Cependant l’instance constitutionnelle, dont le consensus et l’impartialité devaient être les clés de base, est devenue une instance politique au service des partis politiques.