30 mai 2022
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Serge Gady, « 2. Stratigraphie », Éditions de la Maison des sciences de l’homme, ID : 10.4000/books.editionsmsh.34375
La stratigraphie a mis en évidence des couches associées à l’occupation du site et des dépôts liés à des remblaiements essentiellement naturels. Les séries d’occupation paraissent cycliques. Un niveau de préparation est soigneusement aménagé. Il supporte un lit de matériaux organiques (cendres) qui forme le niveau d’occupation, riche en mobilier céramique. Quatre occupations se succèdent, représentées dans la salle centrale, les couloirs des unités I et IV. La salle annexe est dépourvue de ce remplissage. La série stratigraphique fossilise peu à peu les aménagements architecturaux : la configuration de l’espace intérieur se modifie donc peu à peu. La hauteur libre sous voûte (1,25 m à l’origine) diminue par l’accumulation des couches. Les occupants limitent cette régression en raclant la roche de la voûte afin de l’étaler sur le sol, préparant ainsi une nouvelle occupation. Cette procédure évite d’aller chercher des matériaux à l’extérieur de la cavité. A la fin de la dernière occupation, les hommes referment les accès au souterrain. Avec le temps la terre des terrains sus‑jacents pénètre dans la cavité et fossilise la stratigraphie d’occupation. Rappelons que deux accès avaient été remblayés volontairement dès la fin du creusement.