15 juin 2022
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Jean‑Claude Notet, « 2. La céramique sigillée », Éditions de la Maison des sciences de l’homme, ID : 10.4000/books.editionsmsh.35830
Les nombreux tessons de céramique sigillée récoltés au Breuil constituent des repères chronologiques essentiels pour la datation des figurines, particulièrement grâce aux 40 marques identifiées dont la majorité sont antérieures à la fin du ier s. Les formes les plus fréquemment rencontrées sont les Drag. 15/17, 24/25, 27, 36 et Ritt. 9 et 12 pour la sigillée lisse, et les Drag. 29a, 29b, 30 et 37 pour la sigillée moulée. La sigillée ornée peut être répartie en trois catégories chronologiques : des vases précoces cylindriques ou carénés (ier s. Gaule du sud) ; des vases hémisphériques à frise et panse bien délimitées, présentant parfois un style rutène décadent (fin du ier s.) ; des vases Drag. 37 du iie s., provenant exclusivement des ateliers de Gaule centrale. L’analyse de quelques fragments de moules et de vases Drag. 37 a révélé l’existence d’un groupe inédit. Données chimiques et données archéologiques s’accordent pour considérer qu’il s’agit bien de productions locales. Un atelier de sigillée existait donc à Bourbon‑Lancy au iie s. de n. è.