Chapitre 5. Réflexions sur les données du matériel timbré

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5 juillet 2022

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Fanette Laubenheimer, « Chapitre 5. Réflexions sur les données du matériel timbré », Éditions de la Maison des sciences de l’homme, ID : 10.4000/books.editionsmsh.36370


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La plus grande masse des timbres latins concerne les amphores italiques ; des indications chronologiques pour un quart d’entre eux montrent que les importations de vin italien se font du début à la fin du ier s. av. J.‑C. Des importations de vins étrusques et campaniens sont mis en évidence par le jeu des timbres d’origine connue (épaves, ateliers, onomastique). La distribution du vin italien à Bibracte ne semble pas très différente de celle d’autres oppida gaulois. Quelques amphores vinaires de Tarraconaise marquent le début d’un nouveau courant d’importations à la fin du ier s. av. J.‑C. auquel s’associent un peu d’huile et des sauces de poisson du sud de la péninsule Ibérique.

Much the largest proportion of Latin stamps are to be found on Italian amphorae: for a quarter of them chronological indications show that Italian wine was imported from the beginning to the end of the first century BC. Imports of Etruscan and Campanian wine are demonstrated by stamps of known origin (shipwreck, workshop or onomastic). Distribution of Italian wine in Bibracte seems little different from that in other oppida in Gaul. A few wine amphorae from Tarraconaise show the beginning of a new series of imports at the end of the first century BC, associated with some oil and fish sauce imports from the southern Iberian peninsula.

Die größte Masse der lateinischen Stempel bezieht sich auf die italischen Amphoren. Die chronologischen Angaben für ein Viertel von ihnen zeigen, daß der Import des italischen Weines vom Anfang bie zum Ende des 1. Jahrhunderts v. Chr. reichte. Die Einfuhr der etruskischen und campanischen Weine wird durch die Hinweise der Stempel bekannter Herkunft (dank der Schiffwracks, der Werkstätte, der Onomastik) ermittelt. Die Ausbreitung des italischen Weins in Bibracte scheint von derjenigen in anderen keltischen oppida nicht sehr verschieden zu sein. Manche Weinamphoren aus der Tarraconensis zeigen den Beginn eines neuen Importstromes am Ende des 1. Jahrhunderts v. Chr. an, er wird in einem geringfügigen Masse durch Öl und Fischsausse aus dem südlichen Teil der Iberischen Halbinsel ergänzt.

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