16 novembre 2022
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Philippe Lanos, « Chapitre 1. Analyses archéomagnétiques et datations », Éditions de la Maison des sciences de l’homme, ID : 10.4000/books.editionsmsh.41943
Quatre ateliers de potiers médiévaux de haute Bretagne ont fait l’objet d’analyses archéomagnétiques accompagnées, selon les cas, par des datatoins radiocarboniques ou par thermoluminescence. Il s’agit des sites de Trans, de Guipel, de Chartres‑de‑Bretagne (Ille‑et‑Vilaine) et de Meudon (Morbihan). Après un rappel historique du développement, en France, de la méthode de datation par l’archéomagnétisme appliquée aux argiles cuites et un exposé des dernières avancées concernant la correction d’anisotropie d’aimantation thermorémanente, dont la prise en compte est fondamentale pour l’obtention de datations fiables, une notice critique des travaux effectués pour chacun des quatre ateliers est donnée. Dans chaque cas, la discussion porte sur la comparaison des résultats chronologiques obtenus par les différentes méthodes mises en jeu et sur la comparaison des résultats archéomagnétiques obtenus à partir des différents types de prélèvements effectués. Nous attirons enfin l’attention des lecteurs sur les progrès et les enjeux actuels de la recherche en archéomagnétisme. Nous montrons comment la fiabilité de cette méthode dépend tout autant des archéologues que des physiciens, qui ont ainsi tout intérêt à une étroite collaboration.