Sur l’ornement

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8 février 2013

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Karl Philipp Moritz, « Sur l’ornement », Éditions Rue d’Ulm, ID : 10.4000/books.editionsulm.1088


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La dispute de l'ornement — que nous ont rendue familière les travaux de l'historien de l'art Aloïs Riegl et le célèbre pamphlet d'Adolf Loos, tout comme les prises de positions des artistes du modernisme et du minimal art — a une longue histoire. Les Concepts préliminaires en vue d'une théorie des ornements de Karl Philip Moritz, rédigés en 1793, constituent une étape décisive. Écrit par l'un des tenants de la Klassik, héritier de Winckelmann et de Herder, dont l'influence sur Goethe est notoire, l'ouvrage étonne par son enquête empirique et sa pratique de la description. Une théorie des ornements et non de l'ornement se construit dans l'étude des motifs, la connaissance des productions qu'un long voyage en Italie et l'observation des demeures berlinoises ont procurées à l'auteur. Moritz montre que la pensée de l'ornement est une pièce maîtresse de la réflexion esthétique sur la beauté. À l'opposé de l'allégorie, les ornements sont des formes libres qui n'imitent rien, qui n'ont pas de signification. Ils dévoilent la dimension anthropologique du besoin d'art et contribuent à la promotion de l'imagination.

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