Fondation d’une chaire et développement de l’histoire byzantine à la Sorbonne au xxe siècle

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Byzance était à la mode en France à la fin du xixe siècle, alors que la byzantinologie scientifique se développait rapidement en Allemagne. En 1899, une chaire d’histoire byzantine fut créée à la faculté des lettres de Paris au profit de Charles Diehl. Depuis cette date, les byzantinistes universitaires ont connu une belle longévité : exerce actuellement, après l’auteur de ces lignes, la sixième titulaire de ce poste, qui a cessé d’être une chaire dans la terminologie administrative. Tandis que la byzantinologie s’implantait dans diverses autres institutions académiques françaises, universités, EPHE puis EHESS, Collège de France, CNRS, c’est le second successeur de Charles Diehl, Paul Lemerle, qui, à l’EPHE puis en Sorbonne et au Collège de France, donna, sur la base d’un programme scientifique paru dans deux articles de la Revue historique et des Annales, une impulsion décisive à l’école française de byzantinologie.

At the end of the 19th century in France, Byzantium was very fashionable while Byzantine studies were rapidly developing in Germany. In 1899, a chair of Byzantine studies was created at the Paris university for Charles Diehl. Since then, Byzantine studies have thrived as the sixth holder of the job, which is no longer a chair in administrative terminology, is currently in place, the successor to the writer of these lines. As Byzantine studies spread to a wide range of French academic institutions, universities, the EPHE followed by the EHESS, the Collège de France and the CNRS, it was Charles Diehl’s second successor, Paul Lemerle, who built a scientific program at the EPHE, then the Sorbonne and at the Collège de France that was outlined in two major articles he wrote for the Revue historique and the Annales who gave the French school of Byzantine studies a decisive boost.

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