The Advent of Hellenistic Cyprus

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28 avril 2020

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Demetrios Michaelides et al., « The Advent of Hellenistic Cyprus », École française d’Athènes, ID : 10.4000/books.efa.3081


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Résumé En Fr

To date, with some notable exceptions, scholarship has presented the passing from the Classical to the Hellenistic period in Cyprus in a summary way, usually in order to state that this was the beginning of a process during which Cypriot art and culture in general lost their individuality. This was attributed to the fact that the island came to form part of a large koine – a process that was completed with the arrival of the Romans. This passage, however, was a much more complex event than usually assumed. The whole administrative structure of Cyprus changed dramatically: from an island consisting of a number of competing autonomous kingdom-polities, it became a single entity governed by a foreign ruler. Admittedly it was not independent in the sense that it formed part of the kingdom of the Ptolemies. It had, however, its own administrative system that took care of the entire island and, by probably the end of the 3rd / early 2nd century BC, it had its first-ever official capital, Nea Paphos. The Macedonian Greek culture that the Ptolemies carried with them did indeed filter into the life-ways of the local population. Nonetheless, Cypriot traditions carried on, sometimes independently and sometimes in combination with the newly imported culture, much as happened in Egypt itself. The paper will examine the changes that came about after the island fell under the influence of Ptolemaic culture, and attempt to define the extent to which this penetrated the different layers of Cypriot society. Not only new styles (in, say, sculpture) but also new forms of art (e.g. pebble mosaics) were introduced ; but did this apply to the whole island ? It would seem not, since some “indigenous” forms of artistic expression went on in tandem with the newly introduced ones – often influenced by them but preserving an unmistakable Cypriot character that carries with it age-old local traditions.

À ce jour, avec quelques exceptions notables, la recherche a toujours présenté la transition de la période classique à la période hellénistique d’une manière sommaire, généralement dans le but d’affirmer que cela a été le début d’un processus pendant lequel l’art et la civilisation chypriotes en général ont perdu leur particularité. Cela a été attribué au fait que l’île a intégré une koiné plus vaste – un processus qui a été complété avec l’arrivée des Romains. Cette transition, toutefois, fut un événement beaucoup plus complexe que ce qu’on estime d’habitude. Toute la structure administrative de Chypre subit un changement radical : d’île divisée en nombre de royaumes-cités autonomes en compétition entre eux, elle devint une entité unitaire gouvernée par un administrateur étranger. Certes, elle n’était pas indépendante dans la mesure où elle était partie du royaume des Ptolémées. Elle avait toutefois son propre système administratif qui régissait l’ensemble de l’île et, à partir probablement de la fin du iiie / début du iie s. av. J.-C., sa première capitale officielle, Nea Paphos. La culture grecque macédonienne que les Ptolémées amenaient avec eux s’est effectivement infiltrée dans les styles de vie de la population locale. Toutefois, de la même manière qu’en Égypte, où les traditions pharaoniques antérieures ont perduré, parfois indépendamment, parfois en combinaison avec la nouvelle civilisation importée, à Chypre s’est produit vraisemblablement quelque chose de similaire. L’article examine les changements survenus après que l’île fut tombée sous l’influence de la culture ptolémaïque, et tente de définir la mesure dans laquelle cela a pénétré les différents niveaux de la société chypriote. On introduit non seulement des nouveaux styles (par exemple, en sculpture), mais aussi des nouveaux arts (la mosaïque de galets) ; mais cela concerne-t-il l’ensemble de l’île ? Il semblerait que non, puisque certaines formes d’expression artistique « indigène » ont perduré en parallèle avec d’autres d’introduction récente – souvent influencées par celles-ci, tout en préservant un caractère chypriote indéniable qui renvoie à des traditions séculaires.

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