The Attack on Belgium and the Defence of “German Freedom”: German Historians and their Involvement in a War of Culture since August 1914

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28 avril 2020

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Christoph Cornelissen, « The Attack on Belgium and the Defence of “German Freedom”: German Historians and their Involvement in a War of Culture since August 1914 », École française d’Athènes, ID : 10.4000/books.efa.4518


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Résumé En Fr

A key for understanding the reception of the WWI outbreak in Germany is the attitude held by German intellectuals. Many historians strongly supported the decisions of the German leadership through public interventions, providing an ideological foundation for the German policy. This attitude, in breach with professional standards, was directly related to their own perceived role in German society, through a constant interplay of historiographical self-mobilization and official mobilization. This attitude of German historians, still rooted for many years after the end of the conflict, partly explains the overall treatment of First World War in later German historiography. Only historians with direct experience of the battlefront managed to express differentiated historiographical discourses, although it took almost two decades before most of them felt able to turn their minds actively on their own war experience.

Une clé pour comprendre la réception du déclenchement de la Première Guerre mondiale en Allemagne est l’attitude des intellectuels allemands. De nombreux historiens ont fortement soutenu les décisions des dirigeants allemands par des interventions publiques, en fournissant une base idéologique pour la politique allemande. Cette attitude, en contradiction avec les normes professionnelles, était directement liée à leur propre rôle perçu dans la société allemande, par un jeu constant de l’auto-mobilisation historiographique et de la mobilisation officielle. Cette attitude des historiens allemands, encore enracinée pour de nombreuses années après la fin du conflit, explique en partie le traitement global de la Première Guerre mondiale dans l’historiographie allemande ultérieure. Seuls les historiens ayant une expérience directe du front de guerre ont réussi à exprimer des discours historiographiques différenciés, bien qu’il ait fallu près de deux décennies avant que la plupart d’entre eux ne se sentent capables de tourner leur esprit activement sur leur propre expérience de guerre.

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