Cartographie de la Chine au milieu du XVIIe siècle et projets européens d’atlas

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19 septembre 2022

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Antonella Romano, « Cartographie de la Chine au milieu du XVIIe siècle et projets européens d’atlas », Publications de l’École française de Rome, ID : 10.4000/books.efr.21868


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Cette contribution analyse le passage à l’imprimé du projet cartographique de Martino Martino sur la Chine, au milieu des années 1650. Il met en lumière les logiques politiques, intellectuelles et éditoriales qui conduisent à mettre en œuvre les déclinaisons scalaires de la cartographie chinoise et mobilisent de manière inédite la forme. La présence en Europe d’un savant qui a arpenté l’empire du milieu est saisie par le plus important des imprimeurs-cartographes de l’époque, pour intégrer un ensemble de nouvelles cartes dans son vaste projet éditorial, en cours de réalisation, l’Atlas Maior. Au-delà des frontières confessionnelles, le volume consacré à la Chine produit un double effet de savoir déployé par le dispositif de l’atlas : d’une part, il fait intervenir, par la succession des cartes, une échelle de connaissance spatiale inédite pour l’Europe : les provinces d’un empire aux frontières recomposées ; d’autre part, il donne à ces espaces une profondeur historique portée par le volume imprimé du même titre, qui accompagne le jeu de cartes et les charge d’une dimension temporelle dont la fonction est d’actualiser le temps historique long.

This contribution analyzes the transition to print of Martino Martino’s cartographic project on China in the mid-1650’s. It highlights the political, intellectual and editorial logics that lead to the implementation of scalar declinations of Chinese cartography and mobilize the “atlas form” in an unprecedented way. The most important printer-cartographer of the time took advantage of the presence in Europe of a scholar who had surveyed the Middle Kingdom: he integrated a set of new maps into his vast editorial project, the Atlas Maior. Beyond confessional borders, the volume devoted to China produces a twofold knowledge deployed by the atlas system. On the one hand, it brings into play, through the succession of maps, a spatial scale that is unprecedented for Europe, the provinces of an empire with recomposed borders. On the other hand, it gives these spaces a historical depth carried by the printed volume of the same title, which accompanies the set of maps and charges them with a temporal dimension whose function is to update the long historical time.

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