Réflexions sur le statut juridique du décor peint dans les domus et les villae romaines

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22 mars 2022

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Charles Davoine, « Réflexions sur le statut juridique du décor peint dans les domus et les villae romaines », Publications de l’École française de Rome, ID : 10.4000/books.efr.34255


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L’enduit peint, comme les marbres, les reliefs et les autres éléments de décor attachés aux murs, relève de ce que les juristes romains appellent l’ornatus d’une demeure. Cette ornementation est ambivalente : elle vise uniquement à l’agrément de celui qui vit dans les lieux, tout en contribuant à la valeur du bien immobilier et, par conséquent, à la qualification juridique de l’édifice. Pour cette raison, la modification du décor pariétal est encadrée par le droit romain, particulièrement dans le cas où plusieurs acteurs ont des droits sur les mêmes murs. La pose ou la dépose d’un enduit constitue alors un cas limite, sur lequel les juristes ne sont pas toujours en accord : les différentes situations qu’ils envisagent permettent de réfléchir aux rapports étroits entre la peinture, l’édifice et le patrimoine des propriétaires.

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