Pratiques de collection, restauration et commercialisation des fragments de peinture murale romaine à l’époque moderne et contemporaine

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22 mars 2022

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Delphine Burlot, « Pratiques de collection, restauration et commercialisation des fragments de peinture murale romaine à l’époque moderne et contemporaine », Publications de l’École française de Rome, ID : 10.4000/books.efr.34455


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Cet article développe un aspect de l’histoire matérielle des fragments d’enduit peint romains, des premières découvertes à la Renaissance jusqu’à aujourd’hui. Avant le XVIIIe s., les peintures romaines sont rarement collectionnées, pour des raisons esthétiques mais aussi pratiques, les fragments d’enduit étant plus fragiles et plus difficiles à extraire de fouille que les marbres. Si la préférence est d’abord donnée aux peintures représentant des sujets historiques ou mythologiques, les fragments recueillis au XIXe s. présentent des thèmes plus modestes, que l’on n’hésite pas à compléter et à décliner, quitte à recomposer entièrement le décor, à la limite de la falsification. Le XXe s. voit apparaître une fétichisation du fragment et un accroissement de la valeur accordée à sa matérialité par rapport à sa valeur esthétique. Le fragment apparaît comme digne d’être collecté par le simple fait qu’il appartient au passé.

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