26 septembre 2018
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Victoria Cirlot, « Le nuage de poussière, les armées et la tache sur le mur. Pour une critique de l’imagination », Publications de l’École nationale des chartes, ID : 10.4000/books.enc.198
Le regard se pose fixement sur un point, et tout à coup les formes jaillissent ; c’est un univers de formes inconnu qui apporte une nouvelle vie. La tache a eu le même effet qu’un interrupteur qui aurait illuminé la chambre noire : elle a fait que s’ouvre l’œil intérieur, l’œil sauvage, tel que l’avait nommé André Breton ; ce qui jusqu’alors était resté enfoui est devenu visible. En même temps, dans sa passivité, la tache sait accueillir les projections qu’elle reçoit, en les adaptant et en l...