26 septembre 2018
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Alain Tallon, « Le conciliarisme au risque du concile : les ecclésiologies conciliaires au temps du concile de Trente », Publications de l’École nationale des chartes, ID : 10.4000/books.enc.393
L’affirmation par les réformateurs de l’autorité de la seule Écriture n’affectait pas que le pouvoir pontifical, mais posait aussi la question de l’autorité des conciles. Si les ecclésiologies issues de la Réforme conservent cette notion, elles ne parviennent à définir le « concile libre et chrétien », seul à avoir une réelle autorité, que négativement, notamment face au concile de Trente. Du côté catholique, le silence sur le pouvoir du concile dans l’Église contraste avec l’intensité des débats qui avaient immédiatement précédé la crise religieuse de la Réforme. Ce silence permet de laisser ouverte la question ecclésiologique dans le catholicisme post-tridentin.