Doléances de la noblesse comtoise dans l’État bourguignon naissant (1384-1404)

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5 avril 2024

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Michelle Bubenicek, « Doléances de la noblesse comtoise dans l’État bourguignon naissant (1384-1404) », Publications de l’École nationale des chartes, ID : 10.4000/books.enc.9651


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Maître de la Franche-Comté à partir de 1384, le duc de Bourgogne Philippe le Hardi se montre soucieux d’y implanter, par l’ordonnance du 20 mai 1386, et en totale rupture avec les précédentes décennies, une justice princière hiérarchisée et efficiente, notamment par le biais de l’appel à sa cour souveraine de Dole. Cette situation inédite fait réagir la noblesse locale, qui lui oppose nombre de doléances, elles-mêmes à l’origine de deux ordonnances princières correctrices. Sauf exception, l’heure n’est donc plus, chez les nobles comtois, aux prises d’armes pour défendre droits et privilèges, mais à d’autres formes de résistance, dont fait assurément partie la doléance réitérée et à laquelle le pouvoir princier se doit de faire droit sous peine de se décrédibiliser. Au tournant des xive et xve siècles, cette doléance nobiliaire évolue cependant dans sa forme. Associant désormais, pour plus d’efficacité, « d’autres subjets » du prince, elle n’est plus corporatiste mais collective.

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