28 novembre 2017
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/restrictedAccess
Claude de Jonckheere, « Percept », Éditions ies, ID : 10.4000/books.ies.1965
Généralement, nous ne faisons pas de distinction entre percept et perception. Cependant, Deleuze et Guattari (1991) créent un nouveau concept du mot percept. Le percept s’inscrit dans une trilogie composée du concept*, du percept et de l’affect*. Le concept est une nouvelle manière de penser, le percept une nouvelle manière de percevoir et l’affect, une nouvelle manière de sentir. Ces nouvelles manières de penser, de percevoir et de sentir ont une forme d’immortalité puisqu’elles survivent aux pensées, aux sentiments, aux affections et aux sentirs qui peuvent survenir occasionnellement dans des situations particulières. « Les percepts ne sont plus des perceptions, ils sont indépendants de l’état de ceux qui les éprouvent ; les affects ne sont plus des sentiments ou affections, ils débordent la force de ceux qui passent par eux. Les sensations, percepts et affects, sont des êtres qui valent par eux-mêmes et excédent tout vécu » (p. 154).