Castas, patrones de poblamiento y conflictos sociales en las provincias del Cauca (1810 - 1830)

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2 juin 2014

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Germán Colmenares, « Castas, patrones de poblamiento y conflictos sociales en las provincias del Cauca (1810 - 1830) », Institut français d’études andines, ID : 10.4000/books.ifea.1704


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La economía de la región había florecido en el curso del siglo xviii mediante dos sectores complementarios, haciendas y minas, que se sustentaban en el trabajo esclavo. A finales del siglo hay numerosos indicios de que esta economía había entrado en crisis.La respuesta regional al proceso de la Independencia se examina a la luz de la decadencia económica y de las alternativas sociales a que daba paso la disolución gradual del esclavismo. Se observa ante todo la aparición de pueblos nuevos que se afianzaban a expensas de la desintegración parcial de antiguos latifundios. Estos nuevos poblamientos, a diferencia de los antiguos pueblos de indios de los altiplanos, estaban compuestos por una población heteróclita de mestizos, mulatos y de blancos pobres. Ellos iniciaban un proceso de expansión de la frontera agrícola que iba a caracterizar el resto del siglo con la ocupación de tierras bajas y de ladera, aptas para cultivos comerciales.

L’économie de la région avait fleuri au cours du xviiiéme siècle grâce à deux secteurs complémentaires: les haciendas (grands domaines agricoles) et les mines, qui tous deux s’appuyaient sur le travail des esclaves. A la fin du siècle, de nombreux indices signalent que cette économie était entrée en crise.La réponse de la région au processus de l’Indépendance est étudiée à la lumière de la décadence économique et des alternatives sociales permises par la dissolution graduelle de l’esclavage. On observe avant tout l’apparition de villages nouveaux qui se consolident aux dépens de la désintégration partielle d’anciens latifundia. Ces nouvelles populations, contrairement aux anciens villages d’indiens des hauts plateaux, réunissaient de façon hétéroclite métis, mulâtres et blancs pauvres. Ils entamaient un processsus d’expansion de la frontière agricole qui allait caractériser le reste du siècle avec l’occupation de terres bases et de versants aptes aux cultures commerciales.

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