Ambientes húmedos de la costa pacífica ecuatorial (Colombia y Ecuador) y uso antrópico: geodinámica y aportes de los sensores remotos

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21 mars 2017

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Jean-Pierre Tihay et al., « Ambientes húmedos de la costa pacífica ecuatorial (Colombia y Ecuador) y uso antrópico: geodinámica y aportes de los sensores remotos », Institut français d’études andines, ID : 10.4000/books.ifea.3364


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Les paysages côtiers du Pacifique sont marqués, généralement, par une présence importante de l'eau en raison des caractéristiques pluviométriques régionales et de la dynamique d'évolution de la côte ; on y observe en effet la construction de deltas et l'existence de grandes lagunes littorales. Cette importante quantité d'eau douce, saumâtre ou salée, est à l'origine du développement de formations végétales avec des caractéristiques particulières, telles que les mangroves et autres forêts humides. Les hommes ont su s'adapter à ce milieu aquatique avec la construction de billons et d'ados à des fins de culture et d'habitat. Dans le même temps, étaient tracés des canaux de drainage et de circulation pour les embarcations. Malgré la dense végétation actuelle, il est possible de repérer les traces de ces constructions, particulièrement par l'utillisation de la télédétection et des photographies aériennes. Cette technique permet d'évaluer la présence et la surface de ces formes anthropiques dans des régions difficiles d'accès ; elle constitue, pour les archéologues, un travail nécessaire, préalable à un inventaire et à une reconnaissance difficiles à conduire directement sur le terrain.

Los paisajes costeros del Pacífico se encuentran afectados generalmente por una presencia muy importante de agua, debido a las características pluviométricas regionales y por la dinámica evolutiva de la costa (construcción de deltas, existencia de grandes lagunas). Esa gran cantidad de agua dulce, salobre o salada, ha originado un desarrollo de formaciones vegetales con características particulares. Los hombres supieron adaptarse a ese medio acuático mediante la construcción de camellones (para cultivos y hábitat) y de canales utilizados tanto para el drenaje y la circulación del agua como para movilizar embarcaciones. A pesar de la tupida vegetación actual, es posible seguir esas huellas, particularmente a través de sensores remotos. Esta técnica permite evaluar la presencia y la extensión de formas antrópicas en regiones difíciles de penetrar, constituyéndose, para los arqueólogos, en un trabajo necesario, previo a un inventario y a un reconocimiento difíciles en campo.

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