Palestinian Refugees, Citizenship and the Nation-State

Fiche du document

Auteur
Date

10 mars 2014

Discipline
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

OpenEdition Books

Organisation

OpenEdition

Licences

https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Sari Hanafi, « Palestinian Refugees, Citizenship and the Nation-State », Presses de l’Ifpo, ID : 10.4000/books.ifpo.4784


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

In the Bethlehem Fatah communiqué, the authors considered the Palestinian state as a substitute for the right of return. But is there a solution that encompasses the right of return and a Palestinian state? The question is not only one of right or the number of eventual returnees or the technical economic and social capacity for absorption, but is also a question of the nature of both the Palestinian and the Israeli nation-states, the concept of state sovereignty and its inherent violence, and the inclusion/exclusion that the state exercises to determine who is a citizen. The objective of this article is to demonstrate that so far, while transnational strategies adopted by refugees/returnees/transmigrants themselves are generally flexible, the policies of the nation-states in the region are inflexible. I will demonstrate also that the current nation-state model which is based on the “trinity” of nation-state-territory is unadapted to proposing a solution for the Palestinian refugees problem and that a new model of nation state must be conceptualized, based on flexible borders, flexible citizenship and some kind of separation between the nation and state, what I will call the extra-territorial nation state.

Dans le Communiqué de Bethléem émis par le Fatah, les auteurs semblaient considérer l’avènement d’un État palestinien comme un substitut au droit au retour. Peut-on envisager une solution qui concilierait la création d’un État palestinien et le droit au retour ? La question posée ici n’est pas une question purement légale, ni une question technique, celle de la capacité sociale et économique d’absorption des réfugiés palestiniens de la diaspora. Cette question porte sur la nature des États-nations en présence, tant dans le projet palestinien que dans le cas israélien ; elle touche au concept de souveraineté de l’État et à sa violence propre, à l’inclusion/ exclusion pratiquée par celui-ci afin de désigner ses citoyens. L’objet de cet article est donc de démontrer que, si les stratégies transnationales adoptées par les réfugiés et les migrants montrent une grande flexibilité, les politiques menées par les États de la région sont, pour leur part, caractérisées par leur inflexibilité. Je démontre également que le modèle actuel de l’État-nation, reposant sur la « trinité » nation-État-territoire, est inadapté à la conception d’une solution au problème des réfugiés palestiniens : il s’agit donc d’imaginer un nouveau modèle d’État-nation, caractérisé par des frontières flexibles, une citoyenneté flexible et une forme de séparation entre la nation et l’État, que j’appellerai « État-nation extra-territorial ».

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en