Le Soft power sud-coréen en Asie du Sud-Est

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Cette étude consacrée au soft power sud-coréen, autrement qualifié de « puissance douce », permet de mieux comprendre un aspect méconnu du développement des échanges entre la Corée du Sud et les pays du sud-est asiatique. Il s’agit ici d’appréhender, en particulier, les liens qui se sont tissés entre la démarche prosélyte d'une Église pentecôtiste et l’expansion de la présence sud-coréenne au sein de la région. Les actions menées par l'Église du Plein Évangile doivent être comprises en relation avec les efforts entrepris ces dernières années par le gouvernement et les grandes entreprises sud-coréennes afin de véhiculer une « bonne image » de la Corée du Sud et de faciliter les échanges avec les différents pays d’Asie du Sud-Est. Cette politique s'inscrit dans une démarche de long-terme fondée sur des sphères d’influences partagées issues des univers politiques, économiques et culturels. C'est en effet dans cette optique que l'on peut s'interroger sur la mise en place de « stratégies d’influences sud-coréennes ». L'analyse précise de l’organisation et des activités de cette institution religieuse permet ainsi de mieux saisir l'articulation entre ces réseaux d’influences multiples, souvent analysés séparément, et de souligner le rôle de cette Église dans la mise en scène d’une représentation « fantasmatique » de la réussite du modèle de développement sud-coréen.

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