Effect of improved fallow systems on soil chemical properties and crop yield in the rain forest of southeastern Nigeria

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7 septembre 2018

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F. N. Ikpe et al., « Effect of improved fallow systems on soil chemical properties and crop yield in the rain forest of southeastern Nigeria », IRD Éditions, ID : 10.4000/books.irdeditions.12569


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Résumé En Fr

In most of sub-Saharan Africa, there has been shortening of fallow periods to less than 10 years by farmers. In southeastern Nigeria, fallow periods have been reduced to less than 5 years due to population pressure. Marginal lands are being brought under cultivation. Under these circumstances, there is need for soil and crop management options to improve productivity. The study site is in the humid forest zone with an average elevation of 10m a. s. l. and receives a mean annual rainfall of 2400 mm, usually in a monomodal distribution lasting from March to November. The soils are highly weathered and acidic with Ultisols of pH ranging from 3.5 to 6.0 and mineralogy dominated by low activity clays with low cation exchange capacity (CEC) and low base saturation. The soils have a low organic matter (0.5-3%) and consequently low nutrient reserve. Two experiments were conducted between 1996 and 2000 with improved fallow systems. Soil chemical properties under the improved fallow systems, were significantly improved within a short period of time while cassava and maize yields were greatly increased. Although the Tephrosia mulch showed a tendency of soil acidification in the present study, the lab lab fallow either with or without sheep grazing, led to increases in soil pH, organic carbon (OC), nitrogen (N), phosphorus (P), and potassium (K). The adoption of these fallow systems by farmers will depend on their profitability and sustainability in these fragile tropical ecosystems.

Dans la majorité des zones subsahariennes d’Afrique, les paysans ont réduit la durée de la jachère à moins de dix années. Mais dans le SE du Nigeria, la pression démographique est telle que la jachère a été réduite à moins de 5 ans. Des terres marginales ont été mises en culture: d’où la nécessité de définir des techniques de production capables d’améliorer la productivité des sols. L’étude eut lieu dans une zone de forêts humides, à 10 m d’altitude et 2400 mm de pluie monomodale, entre mars et novembre. Les sols sont des ultisols très acides, profondément altérés, à argile kaolinitique à faible capacité d’échange de cations et faible saturation en bases. Ces sols sont pauvres en matières organiques (0,5 à 3 % de MO) et ont par conséquent peu de réserve de nutriments. Deux essais ont été conduits de 1996 à 2000 comparant divers systèmes de jachères. Sous les jachères améliorées, les propriétés chimiques des sols ont été significativement améliorées en une courte période et les rendements en manioc et maïs largement augmentés. Bien que le paillage de Tephrosia a entrainé une tendance à l’acidification dans cet essais, la jachère à Lablab, avec ou sans pâturage par les moutons, a amené une augmentation du pH, du taux de MO, de l’azote, du P et K. L’adoption par les paysans de ces techniques va dépendre de la rentabilité et de la durabilité de ces techniques dans ces écosystèmes tropicaux très fragiles.

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