Le meilleur héritage

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19 novembre 2018

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Marguerite Bey, « Le meilleur héritage », IRD Éditions, ID : 10.4000/books.irdeditions.14606


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Au village, tandis que les anciens s'inquiètent de l'avenir de la communauté, les jeunes s'ennuient... D'ailleurs, ils postulent de moins en moins pour succéder à leurs parents sur les exploitations agricoles. Quant à ces derniers, ils espèrent sortir leurs enfants de la condition paysanne : « le meilleur héritage qu'on puisse leur laisser, c'est l'instruction ». Ces changements sont le signe d'une remise en cause des anciennes valeurs paysannes (attachement au terroir, affirmation dans le travail) pour de nouvelles aspirations (mieux-être, ouverture à la ville). Aux yeux des paysans andins, l'école est un moyen privilégié pour changer de statut social, participer au progrès et s'intégrer à la société péruvienne. La mobilité sociale n'est plus un vain mot ; elle constitue le principal objectif des stratégies familiales. L'accès à l'instruction modifie l'organisation socio-économique des familles et celle de l'institution communale. D'une gestion collective des ressources, la communauté s'oriente vers la simple fourniture de services. Le resserrement des relations avec la ville accentue l'opposition entre les intérêts familiaux et ceux de la communauté. Mais les conflits ne sont-ils pas le moteur du changement social ?

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