Du passé des circonscriptions au présent des réformes, et de la France au Mali

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Lucien Febvre a écrit : « Administration et géographie font deux » : les géographes n’auraient pas à connaître les divisions administratives. Leur histoire pourtant mérite d’être retracée ; les limites, sous l’Ancien Régime français, sont plus stables qu’on ne l’a écrit ; des réflexions sont alors développées, en référence à l’histoire et à la nature ; des circonscriptions se sont succédé ou ont survécu. En guise de conclusion, l’auteur s’intéresse à la façon dont l’expérience malienne et l’expérience révolutionnaire en France peuvent être comparées. Les participants du colloque s’interrogent sur l’histoire très courte de la réforme malienne. Chercheurs et acteurs pensent ensemble une œuvre en cours. Un bref calendrier : l’historien se rappelle le moment qui a mis un terme au Siècle des lumières. Lors de l’élaboration des nouvelles circonscriptions au début de la Révolution, les villes et les bourgs ont multiplié les pétitions, dressé des plans, envoyé des documents à l’Assemblée nationale. La construction d’un nouvel espace a été dans une bonne mesure négociée entre les usagers et les pouvoirs, pour un ajustement du local et du national.

Lucien Febvre wrote that ‘administration and geography form a pair’: geographers would not need to know administrative divisions. However, their history deserves to be traced. The limits under the French Ancien Régime were more stable than has been reported. Observations are made with reference to history and nature; districts have followed each other or have survived. As a conclusion, the author examines the way in which the experience of Mali and the revolutionary experience in France can be compared. The conference participants discuss the very short history of Malian reform. An ongoing work is designed jointly by researchers and players. A succinct calendar, with the historian remembering the moment that led to the end of the ‘Century of Light’. When new districts were laid out at the beginning of the revolution, towns and cities multiplied petitions, drafted plans and sent documents to the National Assembly. The new spatial features were developed to a fair degree by negotiation between users and the authorities in order to adjust the local and the national.

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