Les invertébrés introduits dans l’archipel néo-calédonien : espèces envahissantes et potentiellement envahissantes. Première évaluation et recommandations pour leur gestion

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28 mars 2014

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Hervé Jourdan et al., « Les invertébrés introduits dans l’archipel néo-calédonien : espèces envahissantes et potentiellement envahissantes. Première évaluation et recommandations pour leur gestion », IRD Éditions, ID : 10.4000/books.irdeditions.7672


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Notre étude permet de dresser un premier inventaire des invertébrés introduits dans l’archipel néo-calédonien. Nous avons identifié 518 taxons (espèces ou sous-espèces) dont la colonisation en Nouvelle-Calédonie ne peut s’expliquer sans intervention humaine (transport volontaire ou accidentel). Cette liste comprend : 1 oligochète, 2 myriapodes, 3 crustacés, 17 nématodes, 31 mollusques, 43 arachnides et 421 insectes. Parmi ces espèces, 510 maintiennent des populations pérennes dans la nature (23 espèces concernent les milieux d’eau douce, 66 sont des invertébrés qui interagissent avec la santé humaine ou vétérinaire, 60 sont des auxiliaires de lutte biologique) et enfin 369 espèces concernent les milieux anthropiques et/ou naturels.Ce nombre apparaît faible en comparaison du nombre de plantes déplacées. Nous pensons qu’il s’agit d’une sous-estimation liée au manque d’inventaires récents dans l’archipel néo-calédonien plutôt que d’une résistance naturelle (écosystèmes ou habitats) aux invasions. En effet, tous les types de milieux naturels néo-calédoniens, incluant les forêts et maquis sur sols ultrabasiques, hébergent des invertébrés allochtones. Par contre, la majorité des espèces sont recensées sur la Grande Terre, l’information étant extrêmement lacunaire voire absente pour les autres îles habitées (îles Loyauté, île des Pins, îles Bélep et île Ouen), et absente pour les îles plus éloignées non habitées.Globalement, il existe un défaut d’inventaire pour la plupart des groupes taxonomiques en Nouvelle-Calédonie (naturalisés ou envahissants). Cette revue des informations disponibles sur les invertébrés allochtones en Nouvelle-Calédonie reste donc très descriptive, compte tenu des nombreuses lacunes de connaissances. Il est donc difficile de hiérarchiser les espèces selon leurs impacts écologiques et socio-économiques, voire d’identifier les espèces potentiellement envahissantes, ou « espèces dormantes », présentes dans l’archipel néo-calédonien. Des inventaires dans les différentes îles habitées citées plus haut doivent être menés afin d’avoir un meilleur aperçu de la distribution géographique des espèces allochtones. Cet inventaire est le préalable nécessaire à la mise en place de toute stratégie de contrôle des mouvements intra-archipels.

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