10 mars 2021
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/restrictedAccess
Philippe Doze, « Chapitre V. Le patronage littéraire : un intérêt partagé », Les Belles Lettres, ID : 10.4000/books.lesbelleslettres.2782
Mécène agit en patriote, c’est un fait. En aristocrate aussi. Comme souvent, l’action résulte d’une multiplicité de causes. Moins impliqué dans la vie politique de son époque, Mécène n’en aurait sans doute pas moins été un protecteur des lettres. Tout au plus, la signification de ce patronage en aurait en partie été modifiée. Car Mécène n’inventa rien. Son intérêt pour les arts relevait d’ailleurs peut-être de la tradition familiale : une inscription mentionne en effet une société de cantores...