Quaedam satius est causae detrimento tacere quam verecundiae dicere

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18 décembre 2018

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Giovanna Longo, « Quaedam satius est causae detrimento tacere quam verecundiae dicere », MOM Éditions, ID : 10.4000/books.momeditions.926


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La typologie des « perversions » sexuelles est variée chez les rhéteurs antiques : eunuques amoureux, prostitué(e)s, femmes adultères accusées d’être tribades, etc. Leur condamnation explicite est relativement rare dans le domaine grec (voir le Pseudo-Denys d’Halicarnasse dans son opuscule Sur les fautes qui se commettent dans les déclamations). Elle est en revanche plus fréquente dans le milieu latin (par exemple chez Sénèque le Père, Controverses I, 2, 21 ; Quintilien, VIII, 3, 38‑39), à la suite des réflexions de Cicéron ; elle sera destinée à faire école chez les auteurs chrétiens.

Ancient rhetoricians deal with a number of diverse sexual “perversions”: eunuchs in love, (male) prostitutes, adulteresses charged of being tribades, etc. Explicit blame on these subjects is comparatively rare in the Greek domain (an exception being Pseudo-Dionysius of Halicarnassus’ treatise On mistakes made in declamations). Condemnations are instead more frequent in the Latin milieu (e. g. Seneca the Elder, Controversiae I, 2, 21; Quintilian, VIII, 3, 38‑39), in the wake of Cicero’s thought. This latter attitude will become standard in Christian authors.

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