14 novembre 2019
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/restrictedAccess
Nicolas Zavialoff, « XI. Il n’y a pas de substance pensante existant en soi », Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine, ID : 10.4000/books.msha.3313
Dans l’Antiquité, on a, parmi une multitude d’hypothèses envisagées, établi un lien entre le mouvement des atomes et la pensée, on a supputé le rôle de la sensation comme fondement de la mémoire, du jugement, l’âme jouant un rôle intermédiaire ; on a considéré que les troubles du langage étaient dus, entre autres, à un fort degré d’humidité de la langue, puis a été dévolue à la pensée une certaine autonomie ; sensations ou pensée, progressivement et compte tenu des observations, ont été quali...