César et le buste du Rhône, quatre ans après

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11 février 2021

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Emmanuelle Rosso, « César et le buste du Rhône, quatre ans après », Publications du Centre Camille Jullian, ID : 10.4000/books.pccj.12138


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Quatre ans après la première exposition du buste du Rhône, il est possible de tracer un premier bilan et un premier état de la recherche : les débats suscités par l’œuvre ont été animés et contradictoires et l’identification avec César est loin de faire l’unanimité, en France comme à l’étranger. La présente contribution vise à préciser certains points méthodologiques et historiographiques : en premier lieu, la notion de type iconographique est parfaitement bien attestée dès avant la mort de César, ce qui rend la notion de « visage d’époque » valide et non anachronique même à une date haute. En outre la pertinence de l’argument de la pièce unique, utilisé pour sortir de l’impasse iconographique d’un portrait qui serait paradoxalement à la fois « hors norme » et parfaitement reconnaissable, est très discutable : si le portrait du Rhône n’a jusqu’à présent été comparé qu’aux effigies de César, il s’insère en réalité parfaitement dans la série des portraits tardo-républicains attestés en Gaule comme dans tout l’empire.

Four years after the first exhibition of the bust from the Rhone river, it is possible to make an assessment of the state of research: the debates surrounding this portrait were highly controversial and the identification with Caesar is far from unanimous, in France or abroad. This paper aims to clarify some methodological and historiographical issues: first, the notion of an “iconographic type” is perfectly well documented even before the death of Caesar, making the concept of “Zeitgesicht” valid and not anachronistic even at an early date. Furthermore the relevance of the argument for this unique piece to break the impasse of a portrait that is paradoxically both unique and perfectly recognizable, is highly doubtful. Finally, the bust has so far been compared exclusively to Caesar’s portraits, but it actually fits perfectly in the series of late-Republican portraits well documented in Gaul and the whole Roman Empire.

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