13 février 2020
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Kevin Walsh et al., « Les Écrins, un territoire d’altitude dans le contexte des Alpes occidentales de la Préhistoire récente à l’âge du Bronze (Hautes-Alpes, France) », Publications du Centre Camille Jullian, ID : 10.4000/books.pccj.404
Les premiers témoignages d’une présence humaine en altitude reconnus dans les Alpes méridionales françaises, dès la Préhistoire, s’inscrivent au sein de travaux pluridisciplinaires et diachroniques menés, depuis 1998, sur le peuplement et les activités humaines en moyenne et haute montagne. Développés plus particulièrement sur les hauts massifs de l’Argentiérois/Vallouise et du Champsaur dans le Parc National des Écrins (Hautes-Alpes), ces programmes corrèlent sur le terrain données archéologiques et paléoécologiques d’altitude. Dès la seconde moitié du iiie millénaire et au cours du iie millénaire BC (fin du Néolithique-âge du Bronze), se distinguent des structures bâties à vocation pastorale, entre 2 067 et 2 360 m d’altitude, en relation avec l’essor démographique observé dans les zones basses. L’occupation de la haute montagne durant cette période paraît continue et le milieu, exploité de manière durable.