12 décembre 2017
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Anne Gossot, « Refoulement de l’histoire et engagement des corps : naissance de l’art de l’action au début des années 1960 », Presses de l’Inalco, ID : 10.4000/books.pressesinalco.1235
L’art de l’action se constitue en tant que genre artistique autonome au début des années soixante, consacrant la renaissance des avant-gardes tōkyōites. Néo-dadaïste, la toute première action de l’après-guerre, Geijutsu mainasu geijutsu. Haisen wo kinen shite (L’art moins l’Art). En commémoration de la défaite, pose les contours du genre. En montrant qu’elle est inventée, de manière fortuite, le 15 août 1962, jour de commémoration de la fin de la guerre, sous les auspices du refoulement de la mémoire et de l’engagement des corps, l’article étudie les modalités japonaises de l’art de l’action, au filtre de sa genèse depuis les premières manifestations dadaïstes des années 1920 et du processus de redéfinition de l’art comme acte depuis les années 1950.