Illustrated Account of the Xuanhe Era Embassy to Koryŏ

Résumé En Fr

In Northeast Asian states of the pre‑modern era, the so‑called tribute‑investiture relations played an important role in cultural and political exchanges. Many of the people who took part in the embassies that were dispatched either to present tribute (by the vassal state) or to grant investiture (by the suzerain state) wrote records of their visits, which are now invaluable sources of information about the countries visited. Among Chinese records of Korea, the Illustrated Account of the Xuanhe Era Embassy to Koryŏ, is without doubt the most famous embassy record. It was finished in 1124 by Xu Jing (1091‑1153), who had visited Koryŏ the previous year. It builds on previous Chinese embassy records, but stands out for his meticulous attention to detail: he faithfully records the names of everyone he meets, as well as the names and locations of islands, cities, palaces, and other important buildings. For Koryŏ’s history and social customs, however, he relied mostly on other sources, and as a result the information is often very terse and partial.

Dans les États d’Asie Orientale de la période pré‑moderne, les « relations tributaires et d’investiture » jouaient un rôle important dans les échanges politiques et culturels. Nombre de membres de ces ambassades qui étaient dépêchées pour offrir un tribut (de la part de l’État ayant fait allégeance) ou pour donner une investiture (par le souverain du Grand Pays), rédigeaient des récits de leurs visites, sources d’informations aujourd’hui inestimables sur les pays visités. Parmi les récits chinois sur la Corée, le Mémoire Illustré sur Gaoli de la légation de l’ère Xuanhe, est sans nul doute le plus célèbre du genre. Il fut achevé en 1124 par Xu Jing (1091‑1153) qui avait visité le Koryŏ (pinyin : Gaoli) l’année précédente. Construit sur les données des précédents mémoires d’ambassades chinoises, il s’en démarque par le souci du détail : il rapporte fidèlement les noms des personnes rencontrées ainsi que les toponymes et positions des îles, localités, palais et importants bâtiments. Toutefois, en ce qui concerne l’histoire du Koryŏ et les pratiques sociales, il s’appuie principalement sur des emprunts à d’autres sources et, de ce fait, restitue une information souvent succincte et partielle.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en